
Cycle “Les témoins de l’espérance” dans le cadre de l’année jubilaire 2025
Saint Pier Giorgio Frassati, un aventurier au paradis.
Conférence débat avec l’abbé Emmanuel de Ruyver, auteur d’une biographie sur Frassati.
Vendredi 10 octobre à 19h
Lieu: Salle saint Thomas d’Aquin, Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon
Rue de robermont 2, Liège
PAF: libre

Biographie rédigée par Emmanuel De Ruyver, Timothée Croux
Pier Giorgio Frassati est un jeune Italien du début du xx siècle. Débordant de joie, passionné de montagne, entouré d’amis, volontiers farceur, pas très scolaire, attentif aux autres et engagé, il est un garçon bouillonnant de vie, jusqu’à ce que la maladie le fauche à 24 ans. À la stupéfaction de sa famille, des milliers de personnes sont présentes à son enterrement.
Cette biographie, préfacée par Wanda Gawronska, la nièce du nouveau saint, se lit comme un chemin spirituel structuré autour des huit Béatitudes, qui étaient au cœur de la vie de Pier Giorgio. S’y mêlent éléments historiques, méditations, paroles bibliques et prières, qui permettent à chacun d’avancer dans cette merveilleuse aventure de la sainteté.
Le père Emmanuel de Ruyver est curé à Bruxelles. Engagé dans la pastorale des jeunes, il est professeur de théologie morale. Il aime proposer Pier Giorgio Frassati comme figure de sainteté actuelle.
Pier Giorgio Frassati : un saint pour notre temps
Né à Turin en 1901 dans une famille influente – son père étant directeur du journal La Stampa et sénateur – Pier Giorgio Frassati aurait pu mener une vie confortable et mondaine. Pourtant, très jeune, il choisit une autre voie : celle de la foi, du service et de l’engagement.
Catholique convaincu, il s’illustre par un amour profond pour l’Eucharistie, la prière et la charité. Il entre dans le Tiers-Ordre dominicain, et vit une spiritualité intense, centrée sur le Christ. Étudiant en ingénierie à visée minière, il rêve de mettre son savoir au service des ouvriers. Il rejoint des mouvements catholiques d’action sociale, notamment la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, et consacre ses journées à aider les plus pauvres dans les rues de Turin, souvent au prix de son confort personnel.
Frassati, c’est aussi une jeunesse joyeuse : il pratique l’alpinisme avec passion, entouré d’amis avec qui il partage autant l’effort physique que la foi. Il disait : « Verso l’alto » (« Vers le haut »), une devise qui résume sa soif d’absolu, autant spirituelle qu’humaine.
Il meurt brutalement en 1925, à 24 ans, d’une poliomyélite contractée sans doute au contact des malades qu’il aidait. Ses funérailles rassemblent une foule immense de pauvres, révélant la profondeur cachée de sa vie. Béatifié par Jean-Paul II en 1990, il est proposé comme modèle aux jeunes : un saint moderne, ancré dans le monde, porté par la foi et la justice.