Sanctuaire de Sainte-Julienne de Cornillon

De l'adoration eucharistique à la Fête Dieu à Liège

Exposition internationale sur les miracles eucharistiques

du 11 au 30 juin, prolongée jusqu’au 11 juillet,
au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, Rue de Robermont 2, 4020 Liège
Visite du nouveau béguinage contemporain.

Conditions sanitaires :
A partir du 9 juin: Les manifestations jusqu’à 100 personnes, selon un parcours préalablement défini, sont autorisées.

Entrée gratuite. Réservation obligatoire. Maximum 4 personnes par réservation.
En semaine de 9h à 10h, de 18h à 20h
Le samedi de 9h à 18h et le dimanche de 12h à 18h
Enfants 4-12 ans: visite adaptée, atelier d’hosties, animation les mercredis de 14h à 16h
Visites guidées: Samedis à 11h et 16h, dimanches à 16h , groupes de maximum 20 personnes.
Guided tours in English are possible, on request.
Dernier accès à 17:00. Attention, l’exposition ferme ses portes à 18:00.
Renseignements : auberge.conciergerie@saintejulienne.org ou +32 470 79 59 55

« Le bienheureux Carlo Acutis et son exposition des miracles eucharistiques ».
Conférence de Jean-Luc Moens, donnée et enregistrée en vidéo le vendredi 11 juin à 20h00 : 

Jean-Luc Moens est l’auteur de « Carlo Acutis, La passion du ciel (2019) ». Marié, père de 7 enfants, grand-père de 13 petits-enfants, il est membre de la communauté de l’Emmanuel et ancien modérateur de CHARIS, auteur de différents livres et conférencier.

Carlo Acutis (1991-2006) nait dans une famille italienne aisée non pratiquante. Lui, dès sa première communion, décide d être toujours uni à Jésus (« le but de ma vie »). Tout en vivant une jeunesse ordinaire, il met ses dons en informatique au service de l évangélisation, lançant un site sur les miracles eucharistiques, puis collaborant à celui du Vatican. Il meurt en quelques jours d une leucémie foudroyante, non sans avoir ramené la plupart de ses proches à une foi vivante. La dévotion pour ce jeune si attachant, véritable phénomène en Italie, se répand aujourd hui en France et dans le monde entier. Il a été béatifié le 10 octobre 2020.

Lien vers la page avec tous les liens de revisionnage de la conférence.

Exposition internationale du 11 au 30 juin : les miracles eucharistiques

Qu’est-ce qu’un miracle eucharistique ? Dans la tradition catholique, on appelle miracle eucharistique un événement « surnaturel » produit lors de l’Eucharistie, comme la transformation des hosties en sang ou en chair.

Dans la tradition catholique, on appelle miracle eucharistique un événement « surnaturel » produit lors de l’Eucharistie, comme la transformation des hosties en sang ou en chair. L’Eglise est très réservée à l’égard de tels prodiges. Son attitude critique nous donc à accueillir avec confiance les cas très rares qu’elle a retenu. Longtemps relégués au rang de la crédulité populaire, ou réduits au cercle des bigotes, les miracles eucharistiques suscitent à nouveau l’intérêt. Notamment grâce au bienheureux Carlo Acutis. Ce jeune italien, féru d’informatique, mort l’âge de 15 ans en 2006, en avait recensés pas moins de 136. L’Eglise catholique a en effet reconnu 136 miracles eucharistiques depuis le premier grand phénomène à Lanciano en Italie vers 750. En Belgique, 7 lieux sont liés à l’Eucharistie dont les célèbres miracles de Bois Seigneur Isaac et Herkenrode. Les miracles les plus récents ont eu lieu au Vénézuela (1991), en Argentine (1992), au Mexique (2006), et en Pologne (2013).

Ainsi, plus de 50 panneaux didactiques seront exposés dans 3 lieux : l’église, la nouvelle salle saint Thomas d’Aquin et la salle Bolsano au rez de l’auberge.

Avec un vaste assortiment de photographies et de descriptions historiques, l’exposition présente certains des principaux Miracles Eucharistiques (environ 136) qui se sont produits au cours des siècles à travers le monde et qui ont été reconnus par l’Église. Les panneaux (environ 166 panneaux de format 60 x 80, dont les 50 principaux seront exposés à Liège) permettent de faire une « visite virtuelle » des endroits où les Miracles ont eu lieu. L’exposition a déjà été accueillie sur les cinq continents : dans près de 10 000 paroisses rien qu’aux États-Unis et dans des centaines de paroisses dans le reste du monde, y compris dans certains des sanctuaires mariaux les plus célèbres tels que Fatima, Lourdes et Guadalupe pour ne citer qu’eux.

Les Miracles Eucharistiques par Pays présentés dans cette exposition

Introduction

Il y a quelques années, j’ai publié une recherche sur les miracles eucharistiques mais, à ma grande surprise, je reçus une lettre qui en contestait le bien-fondé sous prétexte que les « saignements » eucharistiques émanent d’une époque où les gens étaient naïfs et portés sur l’imagination de prodiges.

Je fus bouleversé par cette affirmation pour une simple et bonne raison : il n’en était pas ainsi ; les faits parlaient d’eux-mêmes, sans équivoque.
Homme du XXè siècle, Padre Pio, n’a-t-il pas été un miracle eucharistique vivant ? Toute son extraordinaire existence est liée à l’Autel, à la Messe, au Sang. Et qui oserait affirmer que Padre Pio ne fut rien d’autre qu’une invention de naïfs et de visionnaires du XXè siècle ?
Thérèse Neumann, décédée en 1962 et donc au plein milieu du XXè siècle, s’est nourrie exclusivement d’Eucharistie… pendant trente-six ans.
Des délégations de médecins se sont succédées à ses côtés et ont veillé jour et nuit : pour finir, ils ont dû reconnaître ce fait inexpliqué par l’Homme. Voilà un autre miracle eucharistique que nul ne peut nier.
Marthe Robin, décédée en 1981, s’est nourrie uniquement d’Eucharistie pendant cinquante-trois ans et, devenue incapable de déglutir, il lui arrivait, à la stupeur des témoins, d’aspirer l’Eucharistie en signe d’amour profond envers Jésus présent dans le Très-Saint-Sacrement.
L’éminent penseur Jean Guitton écrit au sujet de Marthe Robin : « la femme que je m’apprête à décrire étaient une paysanne française. Une femme qui fut probablement l’être le plus étrange, extraordinaire et déconcertant de notre époque. Dès ma première rencontre avec elle, j’eus le pressentiment qu’un jour, je ne pourrais faire autrement que parler d’elle ». Pourquoi ? Pour le simple fait que sa vie est un retentissant prodige, lié à la Très Sainte Eucharistie.
Mes écrits décrivent et laissent parler, en toute sobriété, de nombreux miracles. Leur lecture en vaut la peine… pour entendre le cri de l’amour de Dieu qui résonne dans toute célébration eucharistique, hier comme aujourd’hui !

+ Angelo Comastri
Vicaire du Pape à la Cité du Vatican

Les Miracles Eucharistiques

Les Miracles Eucharistiques sont des évènements prodigieux de Dieu dont le but est de confirmer la foi en la présence réelle du Corps et du Sang du Seigneur dans l’Eucharistie. En ce qui concerne la présence réelle, nous connaissons la doctrine catholique. Par les mots de la consécration : « Ceci est mon Corps », « Ceci est mon Sang », le pain devient le Corps du Christ et le vin son Sang. Cette transformation miraculeuse s’appelle transsubstantiation, c’est à dire le passage de substance. Du pain et du vin, il ne reste plus que l’apparence ou la nature, que l’on appelle « incidents » en philosophie. Il ne reste donc que la dimension, la couleur, le goût, l’odeur et même les caractéristiques nutritives, mais la substance, c’est-à-dire la vraie réalité, qui est devenue le Corps et le Sang du Seigneur, ne reste pas.

La Transsubstantiation ne peut en aucun cas être expérimentée par les sens, seule la foi nous garantit cette transformation miraculeuse.

Les Miracles Eucharistiques se veulent confirmer cette foi qui se base sur les paroles du Christ, selon lesquelles ce qui semble être le pain n’est plus du pain et ce qui semble être du vin n’est plus du vin. Dans les Miracles Eucharistiques apparaissent en effet la chair et le sang ou bien l’une ou l’autre, selon les cas. Le but de ces Miracles est de démontrer que nous ne devons pas regarder l’apparence extérieure (pain et vin), mais la substance, la vraie réalité, qui est chair et sang.

Les théologiens médiévaux ont approfondi le sujet des Miracles Eucharistiques (très fréquents à leur époque) et en ont fait différentes interprétations. Mais la plus sensée et raisonnable semble être celle du « Docteur Eucharistique » par excellence, Saint Thomas d’Aquin (Summa Theologiae III, q.76, a.8 ).

Ce dernier dit que le Corps et le Sang qui apparaissent après le Miracle représentent la transformation des espèces eucharistiques, c’est-à-dire des incidents, et ne touchent pas la véritable substance du Corps et du Sang du Christ. Les espèces du pain et du vin sont transformées miraculeusement en espèces de chair et de sang, mais le vrai Corps et le vrai Sang de Jésus ne sont pas ceux qui apparaissent. Ce sont ceux qui, même avant le Miracle, étaient cachés sous les espèces du pain et du vin et qui continuent d’exister cachés sous les espèces de chair et de sang.

Si en effet la chair et le vin apparus étaient véritablement la chair et le sang de Jésus, nous devrions dire que Jésus ressuscité, qui règne impassible à la droite du Père, perd une partie de sa chair ou de son sang, ce qui ne peut aucunement être admis.

Nous devons donc dire que la chair et le sang qui apparaissent dans les miracles appartiennent au genre des espèces ou apparences ou incidents, tout simplement des espèces du pain et du vin.

Le Seigneur accomplit ces miracles pour donner un signe, facile et visible à tous, de la véritable présence du Corps et du Sang du Seigneur dans l’Eucharistie.

Le vrai Corps et le vrai Sang ne sont toutefois pas ceux qui apparaissent, mais ceux qui sont réellement contenus sous les espèces ou apparences ; espèces ou apparences qui, avant le Miracle, étaient celles du pain et du vin et, après le Miracle, celles de la chair et du sang.

Sous les apparences de la chair et du sang, Jésus est véritablement et substantiellement présent comme il l’était avant le Miracle. Ainsi, nous pouvons réellement adorer Jésus sous les espèces de la chair et du sang.

Père Roberto Coggi, O.P.

LES MIRACLES EUCHARISTIQUES : LIMITES ET POINTS POSITIFS

Je présente tout d’abord certaines limites concernant les Miracles Eucharistiques avant d’en mettre en évidence les aspects positifs.

1) Limites :

  • Notre foi n’est pas fondée sur les Miracles Eucharistiques, mais sur l’annonce du Christ Notre Seigneur accueillie dans la foi grâce à l’action du Saint-Esprit. Parce que nous avons cru à la prédication, nous le croyons : « Fides ex auditu, auditus autem per verbum Christi » (Rom. 10, 17); « La foi dépend de la prédication et la prédication se réalise à travers la parole du Christ ». Croire est un acte d’intelligence qui, poussé par la volonté de Dieu, moyennant sa grâce, donne son consentement à la vérité divine » (Saint Thomas, Summa Theologiae, II-II, q.2,a.9.c).Le Christ est le centre de notre foi en l’Eucharistie. Durant sa prédication, Il a prédit l’institution de l’Eucharistie et l’a ensuite instituée en célébrant la Dernière Cène avec ses apôtres le Jeudi Saint.Depuis lors, l’Église, fidèle au commandement du Seigneur « Vous ferez ceci en mémoire de moi » (1 Cor. 11,24), a toujours célébré l’Eucharistie avec foi et dévotion, surtout le dimanche, jour de la résurrection de Jésus. Et Elle continuera à le faire «  jusqu’à Sa venue » (1 Cor. 11,26).
  • Pourtant, ce n’est pas une obligation pour les chrétiens de croire aux Miracles Eucharistiques. Ceux-ci n’engagent pas forcément la foi des fidèles, même si ils sont officiellement reconnus par l’Église. Chaque fidèle conserve la liberté d’appréciation : aucun chrétien n’est obligé de croire à quelque révélation privée, même si elles sont approuvées par l’Église.
  • En principe, le croyant ne doit toutefois pas exclure que Dieu puisse intervenir d’une façon extraordinaire à tout moment, lieu, lors de tout évènement, auprès de toute personne. La difficulté est de discerner si, dans un évènement particulier, cette intervention extraordinaire de Dieu s’est vraiment manifestée.
  • La prudence de l’Église, face à des phénomènes extraordinaires (comme les Miracles Eucharistiques), est pleinement justifiée car elle peut se trouver exposée aux risques suivants :
    • Supposer que Dieu ait oublié de nous dire quelque chose dans l’institution de l’Eucharistie.
    • Considérer l’Eucharistie dominicale comme un évènement d’importance secondaire.
    • Donner une importance excessive à l’aspect miraculeux extraordinaire, ce qui déprécierait le quotidien dans la vie du croyant et de l’Église.
    • Croire trop facilement aux suggestions, tromperies etc.

L’éventuelle approbation ecclésiale d’un Miracle Eucharistique implique les éléments suivants :

  • Le fait en question ne contient rien qui puisse entrer en contradiction avec la Foi et les bonnes coutumes.
  • Il est permis de le rendre publique.
  • Les fidèles sont autorisés à donner au miracle leur adhésion avec prudence.

Même si personne n’est obligé d’y croire, le chrétien sera respectueux à l’égard du Miracle Eucharistique dont l’authenticité a été reconnue par l’Église.

2) Aspects positifs

Les Miracles Eucharistiques peuvent constituer une aide précieuse pour notre foi. Ils peuvent par exemple :

  • Aider à aller au-delà du visible, du sensible et à admettre l’existence d’un au-delà.

C’est parce qu’il est reconnu comme un évènement extraordinaire que le Miracle Eucharistique ne trouve pas d’explication scientifique. Il dépasse la raison humaine et il appelle l’homme à dépasser les sens, le visible, l’humain, c’est-à-dire à admettre qu’il existe quelque chose d’incompréhensible, d’inexplicable par la simple raison humaine et scientifiquement impossible à démontrer.

  • Donner l’occasion de parler, surtout pendant la catéchèse, de la Révélation et de son importance pour l’église et pour le chrétien.

Les Miracles Eucharistiques se rapportent à des évènements extraordinaires qui ont eu lieu après l’institution de l’Eucharistie par le Christ, après la fin du Nouveau Testament, c’est-à-dire après la fin de la Révélation.

Qu’est-ce que la Révélation?

La Révélation a été:

  • réalisée progressivement par Dieu, à partir d’Abraham, à travers les prophètes, jusqu’à Jésus Christ,
  • rapportée dans les deux parties de la Bible, l’Ancien et le Nouveau Testament,
  • destinée à tous les hommes, et à l’homme entier, de tous temps et de tous lieux,
  • radicalement différente des « révélations privées » non seulement par son intensité mais aussi par sa nature,
  • conclue avec le Christ dans le Nouveau Testament, auquel l’Église se sent liée.

Pourquoi la Révélation est conclue avec le Christ?

Parce que Jésus Christ est le médiateur et la plénitude de la Révélation.

« Étant l’Unique Fils de Dieu fait homme, Il est la Parole parfaite et définitive du Père. Par l’envoi du Fils et le don du Saint-Esprit, la Révélation est désormais achevée, même si la foi de l’Église, aux cours des siècles, devra progressivement en saisir toute la grandeur » (Compendio, n. 9).

« Dieu qui avait déjà souvent parlé aux pères, dans les temps anciens et de différentes façons, par l’intermédiaire des prophètes, nous a parlé dernièrement par l’intermédiaire de son Fils » (Eb 1, 1-2).

Le Christ, Fils de Dieu fait homme, est donc la parole unique, parfaite et définitive du Père qui, en Lui, dit et donne tout. Il n’y aura pas d’autre Parole que celle-là.

« Dès le moment où Il nous a donné son Fils, qui est son unique et définitive Parole, Dieu nous a tout dit en une fois par cette Parole et Il n’a plus rien à dire » (Saint Jean de la Croix).

« L’économie chrétienne, en tant qu’Alliance nouvelle et définitive, ne passera jamais. Il ne faut pas s’attendre à une nouvelle Révélation, de quelque forme que ce soit, avant la manifestation glorieuse de notre Seigneur Jésus Christ » (Concile Vatican II, Cost. dogm. Dei Verbum, 4).

Quelles sont les conséquences d’une telle conclusion de la Révélation ?

En voici quelques-unes :

  • Il faut croire en Dieu et avoir confiance en Lui sur la base des Écritures et non en vertu des messages remis par la suite à certains croyants.
  • Il ne faut s’attendre de Dieu aucune autre nouvelle manifestation ou révélation, sinon le retour glorieux du Christ qui inaugurera « de nouveaux cieux et une terre nouvelle » (2 Pt 3,13), en permettant à Dieu le Père d’être « tout en tous » (1 Cor 15,28).
  • L’Église est liée à l’évènement unique de l’Histoire Sacrée et à la parole de la Bible. Sa mission est de garantir, d’interpréter, d’approfondir et de témoigner de la Révélation. Et c’est possible grâce à l’assistance particulière de l’Esprit Saint qui la guide et lui fait connaître toujours mieux le trésor qu’est Jésus Christ.
  • La Révélation exige notre foi : « en effet, grâce à la parole humaine et à la médiation de l’Église, Dieu parle à l’homme de toute race, langue, nation à n’importe quel moment ou lieu. La foi en Dieu et en sa Parole se distingue de toute autre foi, confiance et opinion humaine. La certitude que Dieu nous parle me donne l’assurance de rencontrer la vérité elle-même et cette certitude ne peut être vérifiée par aucune forme humaine de connaissance. Sur elle j’édifie ma vie, sur elle je mets ma confiance en mourant » (Congrégation pour la doctrine de la foi – le message de Fatima, p. 34)
  • Cependant, même si la Révélation s’est produite, elle n’explique pas tout. Ce sera le rôle de la foi chrétienne de la faire mieux connaître, de l’approfondir et de l’incarner continuellement en témoignant à tous la Révélation avec fidélité et courage. On pourra ainsi en saisir le sens à travers les siècles.
  • Les Miracles Eucharistiques peuvent aider à connaître et à vivre la foi, qui place son centre en Jésus Christ et en Christ Eucharistie :
    • Ils sont réellement utiles pour autant qu’ils conservent leur orientation directe vers le Christ sans devenir autonomes.
    • Ils peuvent fortifier la foi des croyants et des non-croyants. Ils sont donc une aide précieuse pour leur foi, avec le support de l’Eucharistie instituée par Jésus Christ et célébrée le dimanche à l’église.
    • Ils doivent servir la foi. Ils ne doivent ni peuvent rien ajouter au don unique et définitif du Christ Eucharistie, mais peuvent devenir un humble rappel et parfois un approfondissement bénéfique ; une aide qui est offerte mais dont il n’est pas obligatoire de se servir.
  • Les Miracles Eucharistiques nous invitent, nous encourager à connaître, à apprécier et à aimer l’Eucharistie.

Ils peuvent aider la personne à redécouvrir le mystère, la beauté et la richesse de l’Eucharistie, comme le dit le Compendio du Catéchisme de l’Église Catholique, approuvé et publié par le Pape Benoît XVI en juin 2006:

« Elle est la source et le sommet de toute vie chrétienne. Dans l’Eucharistie, l’action sanctifiante de Dieu envers nous et notre culte en Lui atteignent leur plus haut degré. L’Eucharistie contient tout le bien spirituel de l’Église: le Christ lui-même, nos Pâques. La communion de la vie divine et l’unité du Peuple de Dieu sont exprimées et réalisées par l’Eucharistie. Grâce à la célébration eucharistique, nous nous unissons déjà à la Liturgie du Ciel et nous anticipons la Vie Éternelle » (n. 274).

  • Il ne faut jamais oublier ni passer sous silence que l’Eucharistie est le vrai, grand, intarissable Miracle quotidien.
    • Elle est un sacrement : les Sacrements « sont des signes concrets et efficaces de la grâce. Le Christ les a institués et confiés à l’Église. À travers eux, la vie divine nous est prodiguée. (…) Ils sont efficaces ex opere (« par l’accomplissement de l’action sacramentelle en lui-même ») car c’est le Christ qui agit en eux et qui communique la grâce, indépendamment de la sainteté personnelle » (Compendio du CCC, nn. 224.229).
    • L’Eucharistie est le Sacrement dominical par excellence : il faut souligner que le Miracle le plus répandu et à la portée de tous est celui qui se produit dans nos églises pendant la célébration de la Sainte Messe.

« C’est le sacrifice du Corps et du Sang de notre Seigneur Jésus Christ institué par lui pour perpétuer à travers les siècles, jusqu’à son retour, le sacrifice de la Croix. Il confie ainsi à son Église le mémorial de sa Mort et de sa Résurrection. C’est le signe de l’unité, le lien de la Charité, le banquet pascal dans lequel on reçoit le Christ. L’âme est comblée de grâce et reçoit le gage de la vie éternelle » (Compendio, 271).

Il est vrai que le Miracle le plus important est celui qui advient à chaque célébration de l’Eucharistie dans laquelle Jésus Christ est présent « de manière unique et incomparable ». En effet, il est présent vraiment, réellement, substantiellement avec son Corps et son Sang, avec son Âme et sa Divinité. Dans l’Eucharistie, le Christ tout entier est donc présent sous la forme eucharistique du Pain et du Vin : Dieu et Homme » (Compendio, n. 282). En rendant présent et actuel Son Sacrifice sur la Croix, Il devient notre nourriture et notre breuvage avec son Corps et Son Sang, nous unissant à Lui en devenant notre viatique dans le pèlerinage terrestre vers la vie éternelle.

Voilà le miracle mystérieux par excellence que nous sommes surtout invités à célébrer chaque dimanche dans la Communauté ecclésiale, en rompant le seul pain qui, comme l’affirme Saint Ignace d’Antioche « est le remède d’immortalité, l’antidote pour ne pas mourir mais pour vivre en Jésus Christ pour toujours ».

  • De même, il convient de valoriser les Sanctuaires des Miracles Eucharistiques reconnus par l’Eglise comme lieux de célébrations liturgiques (en particulier du Sacrement de la Réconciliation), comme lieux de prière et de spiritualité eucharistique, de catéchèse et de réalisation de la charité.
  • Les Miracles Eucharistiques manifestent et réalisent leurs relations avec la piété populaire.Souvent, ils proviennent surtout de la piété populaire et se reflètent sur elle, lui donnent de nouvelles impulsions et de nouvelles formes. Ceci n’empêche pas qu’ils aient aussi des effets dans la liturgie, comme en témoignent par exemple les Fêtes du Corpus Domini. La liturgie est le critère, la forme vitale de l’Église dans son ensemble, directement nourrie par l’Évangile.

Son Excellence Révérendissime Mgr Raffaello Martinelli
Recteur du Collège Ecclésiastique International San Carlo
Membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

Prescriptions COVID19 :
Les réservations sont obligatoires pour pouvoir accéder à l’exposition ;
Les visites guidées sont organisées pour un groupe de maximum 20 personnes. Les visites guidées se font uniquement sur réservation;
Maximum 50 visiteurs / 1/2 h (ou 100 / h) et maximum 4 personnes ensembles à conditions qu’elles vivent sous le même toit ;
Visites uniquement pour le public individuel et familial ;
Gestion de flux de visiteurs : respect de la consigne préconisée par le Conseil National de Sécurité ;
Sens de circulation grâce à un fléchage unidirectionnel ;
Respect des mesures de distanciation sociale et d’hygiène ;
Port du masque obligatoire ;
Mise à disposition du public de gel hydroalcoolique ;